Transat Jacques Vabre 2015 (petit aparté des aventures de Nariolo)

Depuis toujours, la passion pour la mer, la navigation et la pêche étaient mes priorités.
J'ai du en faire le deuil à cause cet AVC (2006) et des handicaps qu'il a induit.
Devant cette "petite mort" des projets qui m'habitaient, et les hasards de la vie, j'ai reporté toute mon énergie sur "Nariolo" et la pratique de l'attelage.

Si le deuil des projets de navigation s'est achevé avec la revente du bateau, il n'en reste pas moins des souvenirs sont toujours très vivaces. Dès qu'un évènement "voile" est d'actualité, il y a une fibre en moi qui reprend le dessus.
Ces derniers temps, l'évènement "Voile" se situait au Havre avec la transat Jacques Vabre!

Nous sommes allés voire les bateaux lorsqu'ils étaient au "Bassin Paul Vatine" e, attente du départ.
Je suis toujours admiratif devant ces navigateurs qui osent!
J'aimais la navigation et la croisière côtière. mais je dois reconnaître avoir toujours eu des réserves quand à prendre le grand large. Si la mer est toujours à mes yeux un espace de liberté c'est aussi un élément ou le danger est présent en permanence. Alors devant ces navigateurs, je reste admiratif, mais je sais ne pas oser autant!
N'empèche que les bateaux au Havre étaient magnifique et chacun pouvait à souhait observer leur atous (plan de pont, accastillage, dimensions, etc, etc...)
Les multicoques, pour certains géants faisaient face à une flottille de monocoque de 40 pieds.
Et puis on retrouvait aussi des monocoques 60 pieds et des multicoques 50 et 60 pieds.

La foule des passionnés et des curieux était très attentive aux derniers préparatifs.

Ensuite, nousvaon aussi souhaité avoir "une idée" de toutes ces "machines" en action.
A la maison, notre "Arnold" se reposait dans son garage. Car je n'ai pas souhaité le mettre sur l'eau. Les leçons des années précédentes ont porté leurs fruits. Nous savons très bien que lla ligne de départ est un endroit TRES dangereux pour une embarcation de "touristes". D'abord il y a une foule d'embarcations qui sont tenues à distrance par un service d'ordre efficace. Il y a aussi que dans cette foultitude de bateaux  spectateurs, on trouve à la barre nombre  de "marins du Dimanche". Même si notre "Arnold" est pneumatique, je garde aussi le souvenir de collisions entre coques.....
Pour finir, je me suis apperçu que la perception du départ est beaucoup plus interessante depuis la terre.
Toutes ces considérations, nous ont amené à nous rendre à Etretat ou les concurrents devaient virer une bouée de dégagement.
ET là, c'(était le TOP!

Nous nous sommes inatllés sur la falaise "amont" au noveau du monument de l'Oiseua Blanc!".
Bon, d'accord, on était pas "tout seulsé au contraire. Le départ au Havre était prévéu vers 13h30. nous sommes arrivés à Etretat vers 13 heures et déjà le parking était comble.
En progressant vers la falaise, nous avons pu mesurer combien il y avait de monde! et ce .... partout!

Sur "notre" falaise, soit, mais il y en avait encore plus sur le sommet de la "falaise Aval" avec l'aiguille par dessous!
Et plus le temps passait à attendre les navigateurs, plus les spectateurs affluaient.
Voici une succession d'images de la falaise d'en face avec un effet "Zooming" sur la crête et la présence des spectateurs:

 C'était un véritable spectacle.
Surtout que la lumière était de la partie! avec ces bateaux qui se découvraient  l'un derrière l'autre au coin de la falaise d'en face.

Les bateaux arrivaient en ordre dispersé au début, D'abord les "géants" ou "ultimes" avec leur cohorte de vedettes accompagnatrices.

Puis ce fut une véritable flotille qui est venue virer une bouée située devant nous. Ce qui étonnait (un peu) était l'arrivée groupée des monocoques et multicoques 60 pieds. Il faut dire que la remontée depuis le Havre s'est faite au "louvoyage". C'est une allure peu propice aux multicoques mais qui avantage les monocoques!

Dès que la bouée était virée, les bateauix gagnaient le large un peu à la queue leu-leu!
Et nous, nous sommes rentrés nous réchauffer, car il ne faisait pas trop chaud, la haut sur la falaise.

Voici le programme, la documentation et la fiche d'inscription pour cet 12ème édition de "La route du Hareng"! J'y serai pour (essayer) de fixer par l'image les temps fort de cette manifestation! et (tenter) de restituer l'ambiance!

Qu'on se le dise!

Et voila!
J'ai bien compris que mettre à disposition des albums photos (FB et Picasa) , même si cela permet aux concurrents de récuperer les images qui les concernent, ne permet pas de communiquer facilement au sujet des évènements. Aussi, je me suis remis "à l'ouvrage"!

Je termine à l'instant un assemblage vidéo de photos du CCA de L'abbaye du Valasse 2015 que je vous propose de visionner: Cliquer ici

La reprise d'activité se fait douuuucement, mais elle se fait!
Hier, la météo était convenable (il ne pleuvait pas!), mais il y avait beaucoup de vent et avec cette saison qui avance, le soleil devient rasant.



Hors Nariolo n'aime ni l'un ni l'autre.

Aussi hier, il était particulièrement "sur l'œil"!

Depuis les papillons jusqu'aux feuilles mortes, tout ce qui bougeait le mettait en alerte.

Tout le monde le sais, un cheval n'a peur que de 2 choses:
"Tout ce qui bouge et tout ce qui ne bouge pas!".

Notre promenade sur route était d'environ 12 km. C'était essentiellement du plat.
Voici notre circuit depuis la maison;
Direction, St. Sauveur d'Emalleville, Vergetot, Hermeville et retour maison.

La seule difficulté était à 4km de l'arrivée: une belle rampe pour remonter vers Hermeville.

L'essentiel du trajet s'est effectué au pas.
C'est un Loulou bien sec que j'ai ramené à la maison.

Malgré le fait qu'il soit "sur l'œil", la balade était très agréable (surtout lorsque nous avions le vent dans le dos ou dans le fond de la vallée!). Nariolo était bien a l'écoute et je me faisais plaisir à le faire s'incurver dans "le bon sens" lors des changements de direction.

C'était sans doute ces conditions météo, mais j'ai eu beaucoup de mal à obtenir le "petit trot" lors des quelques séquences de trot.